Un voyage en profondeur dans l’univers de l’éco-conception web avec l’agence de transformation numérique Niji

Un regard sur les coulisses de l’éco-conception web avec Niji

Dans le monde de la transformation numérique, Niji se démarque par son expertise en éco-conception web. En plus d’avoir son propre site éco-conçu, l’agence travaille avec des marques de renom comme la RATP et Dalkia sur divers projets éco-responsables. C’est donc le moment parfait pour plonger dans les défis, méthodes et outils utilisés dans l’éco-conception web.

Le but de l’éco-conception web est de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement, tout en rendant les services numériques plus accessibles et plus inclusifs. Il s’agit également de garantir la sécurité et la conformité des données personnelles. L’un des principaux défis consiste à lutter contre la complexité des services numériques actuels, qui est devenue tentaculaire en termes de fonctionnalités et de contenu.

La démarche d’éco-conception chez Niji

Le rôle de Niji est de supprimer ce qu’on peut appeler le « gras numérique », pour redonner du dynamisme au numérique et en améliorer la performance et l’accessibilité. Pour les projets éco-conçus, toute la chaîne de production d’un service numérique est impliquée : les équipes de design et UI/UX pour réfléchir au cycle de vie d’un contenu, mais aussi les équipes techniques. L’idée est de revenir à des fondamentaux, de faire quelque chose de simple, efficace et performant, afin de ne plus avoir besoin d’autant de ressources et de minimiser au maximum la consommation énergétique inutile des serveurs et data centers.

Avant de lancer un projet de site éco-conçu, un audit est réalisé pour avoir une image claire du service à un instant T. Chez Niji, cet audit est réalisé collectivement, impliquant les profils design et contenu ainsi que les équipes back et front. Le premier métier impliqué en termes d’éco-conception est le product owner, qui réfléchit aux fonctionnalités et conçoit le service de manière la plus éco-conçue possible.

Des référentiels précis pour chaque projet

Chaque projet d’éco-conception est unique car il aborde des sujets différents dans des écosystèmes distincts. Néanmoins, l’objectif est de positionner un référentiel basé sur des référentiels existants tels que le RGESN (Règlement Général d’Eco-Conception des Services Numériques), les 115 bonnes pratiques de développement des services numériques de Frédéric Bordage, et le GR 491 (guide). Ces référentiels permettent de constituer un référentiel de bonnes pratiques pour le besoin précis que l’on est en train de traiter.

Il est important de noter que l’éco-conception d’un site web n’est pas forcément visible. Techniquement parlant et dans la réalité des faits, la manière dont la page est construite ne change rien. Par exemple, le site de Niji offre la possibilité de réactiver des images si on le souhaite : que le site soit en noir et blanc ou en couleur avec des images, au final c’est exactement la même chose.

Des outils utiles pour l’éco-conception web

L’éco-index est l’un des outils les plus connus pour évaluer l’éco-conception d’un site, attribuant une note de A à G. D’autres outils comme GreenFrame offrent des analyses plus profondes en surveillant ce qui se passe côté back-end, réseau et usage CPU. En fonction de la véritable consommation de ressources du système, GreenFrame peut déduire une consommation énergétique et donc un équivalent de CO2 en termes d’émissions de gaz à effet de serre.

En fin de compte, l’éco-index donne à chacun la liberté de vérifier si un site web est cohérent avec les messages qu’il souhaite véhiculer. Il redonne également le pouvoir à l’utilisateur, et c’est ce qui est apprécié dans ces outils open source : ils permettent à tout le monde d’y avoir accès.

Projet éco-conçu : un aperçu

• Le site web de la RATP, où l’éco-conception n’a pas été rendue visible de manière drastique. La RATP souhaitait un site éco-conçu qui soit en accord avec leurs engagements.
• Le projet avec Dalkia, où l’objectif était d’utiliser des codes verts et d’avoir une image traitée en bichromie, comme on peut le voir dans l’impression responsable.